lundi 18 février 2008

Francis Sanford raconte les américains à Bora Bora (Tahiti, Polynésie)

En 1992, Francis Sanford est interviewé par le réalisateur Stan Wiesniewski. Celui-ci nous raconte, non sans humour, ses souvenirs d’une occupation américaine de Bora Bora durant la seconde guerre mondiale.

Les archives qui illustrent ses propos proviennent du Pentagone et ont été tournées en 1942 par les cameramen de l’US Navy pour la série de films de propagande « Your navy at war, builders for battle ».

Pour voir le document

Ce document est extrait de la série Hiro'a - notre mémoire

Dans un soucis de proposer des images d’archives à l’ensemble de la Polynésie, l’Institut de la Communication Audiovisuelle (ICA), sous l’égide du Ministère de la Culture et du Patrimoine, et TNTV ont lancé la production d’une série d’émissions culturelles intitulées « Hiro’a ».

Dans le cadre de ses missions de conservation et de valorisation du patrimoine audiovisuel de la Polynésie, l’Institut de la Communication Audiovisuelle (ICA) à développer avec TNTV des productions audiovisuelles. Tout a commencé avec « Mémoires de Polynésie » (80 épisodes). Mais pour l’ICA, il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que si les critiques étaient élogieuses, les téléspectateurs en demandaient plus et désiraient connaître d’avantage l’histoire et l’origine de ces images.
Eric Bourgeois, directeur de L’ICA, définit ainsi les objectifs du programme : « L’ICA chercha un concept télévisuel qui lui permettrait de valoriser ses fonds audiovisuels tout en les enrichissant de témoignages et de documentations iconographiques. Notre volonté, avec TNTV, est de partager avec le plus grand nombre de Polynésiens et en particuliers ceux des îles, les images de notre histoire. »

samedi 2 février 2008

Rencontres du FIFO 2008

Tout au long du Festival International du Film documentaire Océanien, ica.pf vous emmène à la rencontre des réalisateurs, producteurs, membres du jury de cette 5ème édition.

Pour télécharger les vidéos, cliquer sur le titre...



Pierre Ollivier, délégué général du FIFO 2008
FIFO 2008

Wallès Kotra, président de l'AFIFO
FIFO, une vitrine pour l'Océanie

Heremoana Maamaatuaiahutapu, vice-président de l'AFIFO
FIFO, 5 ans déjà

Franck Philippon, scénariste
Scénario et documentaire


Hervé Boitelle, co-producteur de "Chasse sous-marine en Polynésie française"
La co-production Polynésie - France

Jeff Banhamza, président de l'ATPA (2004-2006)
Le FIFO et les professionnels de l'audiovisuel en Polynésie

Manon Barbeau, Vice Présidente de Wapikoni Mobile
Wapikoni Mobile, une expérience réussie au Canada

Guy Muller, Directeur du développement de Canal France International
La formation des Océaniens à l'audiovisuel



Leanne Pooley, réalisatrice de "Try revolution"
"Try revolution" (english)

Richard Martin-Jordan, réalisateur de "Dieu est américain"
A propos de "Dieu est américain"
En savoir plus sur le réalisateur...
Extrait du film... à venir

Benjamin Picard, réalisateur de "Va'a Taho'e"
A propos de "Va'a Taho'e"


FIFO 2008 - Table ronde sur les droits d'auteurs (Papeete,Polynésie,Tahiti)

Jeudi 30 janvier, à Papeete (Tahiti, Polynésie) dans le cadre des tables ronde du Festival international du film doucmentaire océanien - FIFO 2008, les organisateurs ont voulu consacrer ce deuxième débat au respect des « droits d’auteurs ».
Un débat animé par Heremoana MAAMAATUARAHUTAPU, Frédéric PLAN , juriste spécialisé, entre autre, dans la règlementation des nouveaux médias et la lutte anti piratage et Maître Sandra Laudon, avocate spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle.

Une table ronde dynamisée par de nombreuses interventions du public, notamment des artistes locaux soucieux de l’avenir de leurs droits, des représentants de chaînes du service public ou encore de Luc FAATAU, président de la SPACEM.

Le sujet s’articule autours de la définition des droits d’auteurs, de leur pratique sur le plan local mais aussi international avec, par exemple, la notion de « gestion des droits collectifs », ou encore l’application et la mise en difficulté de ces droits d’auteurs compte tenu des nouveaux modes de consommation des œuvres.


Définition et particularité des droits d’auteurs

- « Les droits moraux », sont relatif à toutes citations d’une œuvre, qui imposent la citation de son auteur mais protègent également l’œuvre de toutes atteintes à son intégrité.
- « Les droits patrimoniaux », donnent à l’auteur un droit exclusif d’exploitation sur son œuvre et lui permettent d’en négocier la publication moyennant une rémunération. Ce rapport entre l’auteur et le producteur est soumis à un lourd formalisme, en effet les conditions de l’utilisation de l’œuvre font l’objet de négociations précises. Leur non respect par le producteur constitue un « délit de contrefaçon » puni pénalement.
- « Les droits voisins », définissent la protection des producteurs et artistes interprètes. Comme les droits d’auteurs, ils sont eux aussi soumis à des négociations formelles, leur répression suppose l’octroi de dommages et intérêts conséquents.

Un outil juridique au service des droits d’auteurs : « la gestion des droits collectifs »

Il s’agit d’un contrat conclu entre un auteur, une société et un diffuseur. Cette société signe des mandats de gestion avec des auteurs sur leurs œuvres afin de pouvoir les représenter. En vue d’exploiter librement ces œuvres, le diffuseur conclu un accord avec la société représentante. Appliquée à la télédiffusion par exemple, la gestion des droits collectifs permet de simplifier et de sécuriser les œuvres dans le cadre d’une utilisation multiple. Le diffuseur conscient de l’immense confort que cette pratique lui confère n’émet qu’une critique, son coût.

Les droits d’auteur face aux nouveaux modes de consommation

Les auteurs doivent aujourd’hui faire face à une nouvelle exploitation « sauvage » de leurs œuvres par le biais d’internet. Ce « piratage » qui affecte le monde de l’audiovisuel ne connait aucune définition juridique précise. De ce fait les protagonistes n’ont aucune maîtrise sur les téléchargements abusif ou autres échanges de fichiers numériques sauvage. Même si l’industrie musicale avait mesuré le risque il y a dix ans, elle n’avait prévu aucun garde fou et aujourd’hui les sanctions prévues sont disproportionnées. En effet, un simple « internaute » peut être condamné à 300 000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement.

Quelles réponses juridiques actuelles et solutions proposées par les intervenants ?

La jurisprudence tend vers une responsabilisation des fournisseurs d’accès. Ce dernier doit désormais avertir son utilisateur dès le premier téléchargement abusif constaté. Dans le cas contraire c’est le diffuseur jugé responsable qui sera sanctionné. A l’image du fournisseur d’accès « Google » qui vient d’être condamné par le TGI de Paris pour les mêmes faits.

Propositions des intervenants quant à l’avenir des droits d’auteurs

Seul reste à élucider la question inhérente à la rémunération des auteurs dans le cadre de ces nouveaux moyens de consommation. Quand certains artistes locaux proposent une nouvelle forme de rémunération de la musique par le biais d’un pourcentage sur le téléchargement, d’autres évoquent la difficulté d’une telle réalisation.
Finalement tous s’accordent à dire que les droits d’auteurs restent la valeur sûre pour protéger la paternité de l’œuvre.

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