
Découvrir la saison 2008 de "Hiro'a, notre mémoire"...
Un rendez-vous avec l'actualité du patrimoine audiovisuel et de la télévision en Polynésie française. www.ica.pf
Pour cette 51ème édition de Cinematamua, l’ICA, Te Fare Tauhiti Nui et l’OPT en collaboration avec la Banque de Tahiti sont heureux de vous présenter une soirée consacrée au deuxième volet du film « Si Tahiti m’était conté » de Alphonse et Charles Hollande. Projection Cinematamua: le 18 février à 19 heures au Grand Théâtre de Te Fare Tauhiti Nui.
Ce film documentaire de 1953 est un petit bijou tant il fait redécouvrir le Tahiti d’antan avec humour. Le film a été tourné en deux parties, la première a été présentée en 2006 dans le Cinematamua 27, l'ICA, TFTN et l'OPT vous présenteront cette fois-ci la seconde partie, plus axée sur la vie de tous les jours des Polynésiens dans les années 50.
« Alphonse et Charles Hollande arrivent la première fois à Tahiti en 1938 » (1) . A Tahiti, ils se marient et observent la société polynésienne de l’époque. Cinéastes occasionnels (Charles a filmé le « Retour du Bataillon du Pacifique » en 1946), ils filment le Tahiti de l’époque pendant de longs mois. Le film s’appellera dans un premier temps « Symphonie tahitienne ». Parallèlement, les deux hommes écrivent un livre sur l’Océanie et la vie à Tahiti dans les années 50.
Le livre sera dans un premier temps publié sous le titre « Tahiti sans couronne » en 1954. Cette même année, Alphonse publie un article intitulé « Comment nous avons vaincu l’Orohena » dans le numéro 102 de la revue « Sciences et voyages ». Cet épisode est relaté dans le film, l’expédition ayant été menée caméra au poing. « Alphonse Hollande y raconte comment après avoir suivi la piste tracée par Maurice Jay et après plusieurs tentatives infructueuses, il réussit malgré de terribles difficultés à atteindre le sommet le 28 septembre 1953 » (1).
D’autres, B. Kroepelien et James Norman Hall, avaient réussi l’exploit avant, d’autres tels que Maurice Jay le réaliseront après. Claude Pinoteau tournera également quelques années plus tard en 1961, une séquence en haut de l’Orohena dans son film « Manureva ». En 1955, Alphonse et Charles Hollande viennent en France pour y donner des conférences, présenter leur film et vendre leur livre rebaptisé « Si Tahiti m’était conté ». Le film sera présenté au Théâtre National du Palais de Chaillot en 1957.
Cinematamua 51
18 février 2009 à 19 heures au Grand Théâtre de la Maison de la Culture
Billets gratuits sans réservation
Renseignements au 544.544
DVD en vente partout
Une co-édition ICA / OPT
Couleur Pal Zone 2
Durée : 92 minutes
Langues : français (VO), anglais (VASTF)
(1) Patrick O’Reilly et Edouard Reitman : Bibliographie de Tahiti et de la Polynésie française éditée en 1967 aux Publications de la Société des Océanistes.
Jeudi 29 janvier de 16h00 à 18h00 sous le chapiteau des conférences.
La nouvelle autoroute de l’information sous-marine qui va relier la Polynésie au reste du monde interroge et préfigure des répercutions importantes dans le tissu économique et culturel du pays. Augmenter et sécuriser les capacités des réseaux électroniques amplifient les échanges, et cela dans tous les sens.
C’est une opportunité à saisir avec la conviction de la réussite. Comment le gouvernement du pays s’y est préparé ? Les principaux acteurs économiques et institutionnels ont-ils anticipé ? Quelles seront les conséquences pour l’usager notamment en matière de débit et de prix ? Quel impact pour les autres îles de Polynésie ?
Avec notamment :
Serge Bergamelli, Directeur du départ Equipement Numériques Caisse des dépôts
Jean Noël Tronc, Chairman & CEO Canal Overseas
Les débats seront placés sous la présidence de Michel Paoletti, Président du Groupe Outre-mer, représentant la Polynésie au CES.
Rencontre avec le réalisateur de Let my whakapapa speak : Tainui Stephens
Jeudi 29 janvier à 18h30 dans le Petit Théâtre.
Voici l’histoire d’Iritana Te rangi Tawhirangi, la mère du mouvement Kohanga Reo, qui a contribué à rendre la langue maorie à ses enfants et petits enfants.
Tainui Stephens est producteur et coproducteur de plusieurs films et documentaires :
- Rain of the Children (2008), en tant que producteur
- River Queen (2005) en tant que coproducteur
- "Marae" (1992), une série TV
- The Hill (2002)
Deux ateliers gratuits sont également organisés sur le FIFO :
Atelier d’initiation au montage audiovisuel à 9h / 14h / 17h30 : Trois modules d’initiation par jour pour tous types de publics sont animés par des formateurs experts de IVEA, l’ « Apple Premium Reseller » polynésien. Ils seront là pour répondre à toutes les questions et accompagner les auditeurs dans leur progression. Des présentations ludiques, des démonstrations concrètes et simples seront proposées. Les participants découvriront les iMac de dernière génération, adaptés au montage vidéo, et les potentialités des logiciels de montage Apple iMovie et Apple Cut Express.
Atelier d’initiation à la prise de vue à 9h / 14h : Avec l’aide d’un formateur professionnel, cette initiation à la prise de vues permet en l’espace de 2h30 de donner aux amateurs les outils pour réussir ses films familiaux en évitant les écueils liés à la prise de vues et de se familiariser à l’utilisation d’un caméscope Haute Définition Tri CCD. Un exposé des erreurs les plus fréquentes et des travaux pratiques permettront, caméra au poing, de mettre en pratique les conseils dispensés.
En présence du jury et des autorités du Pays et de l’Etat ainsi que des partenaires de l’événement et des professionnels venus de toute l’Océanie le FIFO est officiellement ouvert.
Dès 8 heures, après un chant d’ouverture, Michel Kops, directeur de RFO Polynésie, et Wallès Kotra, président de l’Association du FIFO, souhaite la bienvenue aux personnalités de l’Etat et du Pays ainsi qu’aux festivaliers venus des quatre coins du monde. Ils présente cette 6ème édition du FIFO et donne la parole au Président du jury Pierre-Henri Deleau.
Les représentants de la Ville de Papeete, du Gouvernement et de l’Etat s’exprime à leur tour avant d’annoncer l’ouverture officielle du Festival.
Outre le début des projections des 37 films sélectionnés dans 4 salles de la Maison de la Culture dès 8 heures, deux ateliers gratuits à destination du public débute dès 9h00 : initiation à la prise de vues et initiation au montage audiovisuel. Le 3ème colloque des télévisions océaniennes et les 1ères rencontres numériques s’ouvriront l’après midi, respectivement à 14h et 16h.
Parole tenue à l’occasion de cette 6ème édition puisque l’OFC et l’Association du FIFO organisent conjointement le troisième colloque des TV océaniennes.
Plusieurs cadres de télévisions publiques ou privées y participeront, originaires Nouvelle-Calédonie, Fidji, Vanuatu, Îles Cook, Nouvelle-Zélande, Polynésie française, Îles Salomon, Wallis et Futuna.
Les représentants de ces pays ou territoires du Pacifique se réuniront du mardi au vendredi sous le chapiteau principal installé dans les jardins de la Maison de la Culture.
Leur programme de travail est organisé comme suit :
Première table ronde : La société numérique et les rôles de sa matrice, l’Internet Web 2.0
Mardi 27 janvier de 16h00 à 18h00 sous le chapiteau des conférences.
Ce premier débat pose les enjeux du numérique pour la Polynésie tel qu’ils seront déclinés au cours des quatre jours, et auxquels les décideurs politiques formuleront leurs réponses en fin des Rencontres.
Nous constatons déjà que les pratiques numériques de nos concitoyens, des entreprises et des collectivités territoriales modifient considérablement notre vie quotidienne et professionnelle. Internet se généralise avec de plus en plus de sites locaux et régionaux, de blogs, de réseaux sociaux et de relations multiples. Le téléphone portable, vrai terminal personnel « explose » par ses services, la télévision en particulier.
Alors que la génération Y, celle des « jeunes » surgit et bouscule les habitudes que nous connaissons il est nécessaire de comprendre les possibles évolutions, par exemple, du tourisme, du commerce, de l’entreprise.
Enfin comment les médias – presse, radio, télévision- doivent-il s’adapter ?
Avec notamment :
Serge Bergamelli, Directeur du département Equipement Numérique des territoires à la Caisse des dépôts
Jean Noël Tronc, Chairman & CEO Canal Overseas
Alain Veyret, Directeur de l’unité de développement à l’IDATE
Les débats seront placés sous la présidence de Michel Paoletti.
Rencontre avec le réalisateur du Salaire du Poète : Eric Wittersheim.
Mardi 27 janvier à 18h00 dans le Petit Théâtre.
Pour la première fois depuis des années, sur la petite île de Motolava, tout au nord du Vanuatu, un nouveau chant sera écrit dans la langue des ancêtres – la langue du Dieu Quat – et entrera dans la coutume. Mais plus surprenant, ce nouveau chant traditionnel est écrit en l’honneur d’un Blanc, un jeune Français que tout le monde là-bas appelle « Alex »… à voir dans Le Salaire du Poète.
Anthropologue, spécialiste de la vie politique mélanésienne, né en 1971 à Paris, Éric Wittersheim a grandi à Marseille. En 1987, il se prend de passion pour le mouvement indépendantiste kanak et son leader, Jean-Marie Tjibaou, ce qui le pousse à devenir anthropologue puis à s’intéresser au Vanuatu, où il a mené de nombreuses enquêtes au Vanuatu. Il y a notamment réalisé le film Grassroots, ceux qui votent sur les législatives qui se sont tenues en avril 2002 dans l’archipel. Ce documentaire a remporté le Prix Spécial du Jury en 2004, lors de la première édition du FIFO. Avec Alban Sensa, il a édité les écrits de Jean-Marie Tjibaou (La Présence kanak, Odile Jacob, 1996).
Éric Wittersheim est également traducteur ; il a travaillé à une nouvelle édition intégrale des Aventures de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle (éd. Omnibus).